Service de réanimation

& les questionnements
associés

la réanimation et la surveillance continue

La clinique de l’Union  bénéficie d’un service de Réanimation médicale et chirurgicale, ainsi que d’un service de Soins Intensif Post-opératoire (SIPO).

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Le service

Les patients sont accueillis 24h/24 par une équipe médicale composé exclusivement d’anesthésiste-réanimateurs performants et une équipe paramédicale spécialisée.

Un médecin réanimateur, un cadre infirmier, des infirmiers (ères) et aides soignants(es), un kinésithérapeute, une diététicienne, des secrétaires, des hôtelières.

Des médecins spécialistes n’appartenant pas à l’équipe de réanimation interviennent quotidiennement pour apporter leur expertise médicale (cardiologues, pneumologues, chirurgiens, psychiatres…)

Les soins au patient sont réalisés avec une philosophie du soin partagée par toute l’équipe de réanimation et fondée sur les critères suivants :

  • Une réflexion quotidienne sur les besoins du patient et de son entourage.
  • Une prise en charge dans la globalité tant sur le plan physique que psychologique : respect de la dignité du patient.
  • La prévention de la douleur.
  • L’accompagnement du patient et de sa famille.
  • L’information partagée avec la famille.

Les soins justifient que les patients soient nus, mais leur intimité reste préservée. Ils peuvent être, en fonction de leur température corporelle, couverts d’un simple drap ou réchauffés au moyen de dispositifs adaptés.

Visites et informations

Les visites sont autorisées tous les jours de 14h à 20h, avec une priorité accordée aux soins. Selon l’état des patients, des mesures de protection vous seront indiquées par le personnel soignant.

Pour les enfants, l’autorisation de visite sera discutée avec le médecin du service. 

Vous pouvez toucher et parler à votre proche (même s’il paraît endormi) mais évitez impérativement de manipuler les dispositifs auxquels il est relié. 

L’équipe soignante prodigue des soins réguliers aux patients et chaque médecin et infirmier(e) a en charge plusieurs malades. Pour ces raisons, les équipes soignantes seront susceptibles de vous demander de sortir.

Les besoins du service ou l’état de votre proche peuvent nous conduire à restreindre ou modifier les horaires de visite. Vous avez également la possibilité de demander la visite d’un représentant du culte de votre choix et vous pouvez bénéficier de l’assistance d’un ou d’une psychologue

Pour les nouvelles, vous pouvez joindre le service de réanimation 24/24h au 05 61 37 80 87.

 

La personne référente au patient – personne de confiance

Il est très important de laisser à l’équipe de réanimation le numéro de téléphone d’un proche à prévenir en cas d’aggravation. Il est également important de désigner une personne référente qui transmettra les informations au reste de l’entourage.

La loi du 4 mars 2002 sur les droits du malade et la qualité du système de santé définit la personne de confiance comme un membre de la famille ou un proche librement choisi par le patient. Cette personne peut aider le patient dans ses décisions pour consentir à des actes médicaux, mais elle ne peut en aucun cas décider à sa place. Lors de l’admission du patient, l’équipe soignante lui proposera de désigner s’il le souhaite une personne de confiance de son entourage.

 

Quelques règles à suivre

Chaque patient est hospitalisé dans un box individuel vitré. De nombreux appareils permettent sa surveillance tel que le scope, qui est un ordinateur qui surveille tous les paramètres vitaux du patient (oxygène, tension artérielle, rythme cardiaque…).

Il est relié à une centrale informant l’équipe soignante en permanence. Les alarmes que vous pourrez voir ou entendre sont donc transmises et prises en compte même si aucun membre de l’équipe n’est présent dans le box.

La fragilité des patients de réanimation est majeure. Elle les expose tout particulièrement aux infections acquises à l’hôpital (infections « nosocomiales »). Malgré toutes les précautions prises, environ un patient sur trois aura une infection durant son séjour en réanimation.

La prévention passe par des mesures simples, mais indispensables, auxquelles toute personne entrant dans le box doit s’astreindre :

  • A chaque box de réanimation correspond un vestiaire dans lequel vous trouverez 2 surblouses. Avant de rentrer dans le service de réanimation, vous devez passer sur vos vêtements une surblouse et des surchaussures que vous trouverez sur les étagères. Les 2 surblouses restent dans le vestiaire 24 heures. Vous pourrez les mettre au sale (dans la poche de linge orange ou bleue) après les visites du soir.
  • Il est impératif de vous laver soigneusement les mains à l’entrée et à la sortie du box, de respecter les consignes d’isolement (qui vous seront expliquées) et de ne pas apporter de fleurs ni de plantes en pot.
  • Si vous êtes malade évitez absolument les visites. Si vous êtes la seule personne pouvant venir voir le patient, mettez un masque et ne le touchez pas.
Quelques termes spécifiques

Opération qui permet de placer une sonde dans la trachée d’un patient afin d’apporter une assistance respiratoire. Au bout de quelque temps elle peut être remplacée par une trachéotomie*. Elle est retirée lorsque l’état du patient le permet. Le patient ne peut pas parler jusqu’à l’ablation de la sonde.

Pose par technique chirurgicale d’une sonde directement au niveau de la trachée pour remplacer une sonde d’intubation*. Comme une sonde d’intubation*, elle peut être retirée lorsque l’état du patient le permet.

Intervention qui consiste à retirer la sonde d’intubation* de la trachée. Elle est réalisée seulement quand le patient est réveillé, tonique et qu’il peut respirer, tousser et cracher tout seul en dehors d’épisodes infectieux.

Appareil permettant la respiration artificielle aussi appelé VENTILATEUR. La mise sous respiration artificielle peut être rendue indispensable par une défaillance respiratoire mais aussi par un coma ou une altération profonde de l’état général du patient.

Assistance respiratoire effectuée au moyen d’un masque facial. Elle permet parfois d’éviter une intubation. Elle peut aussi être mise en place juste après l’extubation.

Il s’agit de l’administration de médicaments assurant un certain confort (sommeil plus ou moins profond, lutte contre la douleur). Elle permet à un malade de mieux tolérer l’assistance respiratoire et les différents soins que son état nécessite.

Sonde en plastique placée dans une veine permettant d’apporter rapidement et efficacement des médicaments, une perfusion et parfois de la nutrition. Elle peut être située au niveau d’un membre, du cou ou du thorax.

Tuyau en plastique placé dans l’estomac (par voie nasale ou buccale) pour en aspirer les sécrétions ou pour nourrir le malade.

Tuyau en plastique placé dans la vessie pour permettre l’évacuation et la mesure du volume des urines.

Manœuvre consistant à transporter un patient dans un autre service de la clinique pour un examen (échographie, scanner, artériographie) ou une intervention chirurgicale. C’est une procédure délicate qui peut justifier d’un accompagnement médicalisé. L’état du patient doit être suffisamment stable pour le supporter. Dans le cas contraire, il peut être nécessaire de différer l’examen.

Relations avec les réanimateurs et les médecins
  • A l’admission du patient vous serez reçu par le réanimateur dans un délai qui peut varier en fonction de la gravité et de l’urgence de la situation.
  • Par la suite vous pourrez, selon sa disponibilité, rencontrer le réanimateur du service. Il tentera de vous apporter toutes les explications que vous demanderez. C’est lui qui coordonne l’intervention éventuelle d’autres médecins (cardiologues, pneumologues, chirurgiens…). Vous pouvez aussi prendre un rendez-vous pour faire un « bilan » plus détaillé.
  • Les sorties des patients vers les services d’hospitalisation sont décidées par le médecin réanimateur.
  • Un médecin réanimateur est présent dans le service 24h/24 tous les jours.
  • Nous savons qu’il peut être difficile de comprendre les termes utilisés. N’hésitez pas à demander plus d’information aux médecins et aux infirmiers(ères).
  • Vous pouvez autoriser votre médecin traitant à prendre connaissance du dossier médical.
  • Il est important de partager ces informations avec des personnes qui vous aideront à mieux comprendre.
  • N’oubliez pas, faites circuler les informations à toute votre famille.
  • Il nous est impossible de donner des informations par téléphone, ceci afin de préserver le secret médical.

Pour aller plus loin

Consultez notre FAQ
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Le service d'Anesthésie Réanimation de la clinique de l'Union reste ouvert

Afin de s'adapter à ce contexte particulier, quelques changements dans les procédures de prise en charge ont été adaptés.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins invite les internautes à faire preuve d’esprit critique sur toutes les publications en ligne. La confiance que nos concitoyens accordent aux informations émanant du corps médical doit donc être soutenue avec une attention particulière. C’est la raison pour laquelle le CNOM a demandé à tous les médecins qui publient leur propre site professionnel d’afficher les points qui suivent : 

  1. L’internaute doit pouvoir s’assurer que le site publiant des informations en santé est celui d’un médecin, s’il se présente comme tel. Le site professionnel du médecin doit faire apparaître, dans la page d’accueil, un lien avec la rubrique Annuaire du site web du CNOM et un lien vers la page dédiée sur le site public du CNOM qui affiche les publications et recommandations ordinales relatives à la déontologie médicale sur le web.
  2. Le site professionnel du médecin doit fournir des informations pratiques sur l’adresse, la spécialité, les titres reconnus, le mode d’exercice, les établissements de santé dans lesquels il intervient, les accès, la situation vis-à-vis des organismes de protection sociale.
  3. Quand des informations en santé sont publiées sur ce site, les explications doivent être de nature purement informative sur les maladies, la prévention, les traitements, les techniques pratiquées. Le médecin doit présenter de façon objective les avantages et les éventuels inconvénients des actes, prescriptions, interventions. Il doit le faire de façon simple et pédagogique, et indiquer, le cas échéant, ses sources et références. Ces informations publiques peuvent venir compléter utilement celles qui auront été préalablement données à un patient lors d’une consultation. Dans ce cas, elles ne peuvent pas avoir vocation à les remplacer. Les dates de publication et/ou de mise à jour doivent être mentionnées.
  4. Lorsque le médecin n’est pas à même d’assurer lui-même des mises à jour régulières sur son site professionnel, le CNOM recommande que les informations soient alors préférentiellement délivrées par la création de liens vers des sites d’informations du grand public qui n’ont aucun intérêt de nature marchande.
  5. Lorsque le site publie, à titre d’illustration des propos, des images ou des photographies, aucune identification des personnes ne doit être possible. Ces documents ne doivent pas avoir une présentation qui serait de nature à laisser croire que le résultat escompté sera obtenu, ce qui serait une tromperie, quel que soit le domaine médical ou chirurgical concerné.
  6. Le site ne doit pas faire de publicité, ni directe ni indirecte, pour le médecin ou pour les organismes auxquels il prêterait son concours
  7. Le site professionnel du médecin doit respecter strictement la confidentialité des données personnelles recueillies.
  8. Le médecin doit déclarer sur ce site ses liens d’intérêts avec toute firme en relation avec le domaine de la santé et du soin. Le cas échéant, il précise le financement du site et celui de sa maintenance.

Avant de vous rendre en consultation, n'oubliez pas :

  • Carte vitale
  • Ordonnance de traitement habituel
  • Moyens de paiement (CB, chèques, espèces)
  • Questionnaire d'anesthésie dûment rempli : Questionnaire à télécharger
  • Compte-rendu cardiologique
  • Facultatif : carte de groupe sanguin si vous en possédez une
  • Facultatif : résultat de votre dernière prise de sang