Ambulatoire
& RAAC

Réhabilitation Améliorée
Après Chirurgie

La clinique mieux
moins longtemps

Respect des capacités physiologiques du patient

Ce n’est plus au patient de s’adapter à l’organisation de la structure de soin, mais à la clinique de s’adapter aux besoins physiologiques du patient. Le patient acteur est au cœur de sa prise en charge. Pourquoi hospitaliser les patients la veille, pour ne rien leur faire jusqu’au lendemain ?

Le pendant médical de cette révolution est la RAAC  (Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie). Elle permet d’obtenir des résultats très significatifs en termes d’amélioration de la qualité de prise en charge du patient, à travers des suites opératoires simples et maîtrisées conduisant à la réduction du risque de complications générales, la réduction de la mortalité ainsi que l’amélioration de la satisfaction du patient. Toutes les études montrent que les principes de réhabilitation améliorée sont acceptés et encouragés par les patients et les soignants, leur adhésion étant indispensable à la réussite du programme.

La clinique mieux et moins longtemps avec la RAAC

La prise en charge que doit toute équipe médicale aux patients commence déjà avant l’intervention chirurgicale pour se poursuivre au-delà de la sortie. La durée de l’hospitalisation varie théoriquement de quelques heures à quelques jours (en fonction du déroulement des évènements). Au-delà de la surveillance médicale nécessaire et habituelle, le confort de tout opéré pendant cette période est une priorité absolue.

Il est démontré qu’une modification partielle de la prise en charge (avant pendant et après l’intervention chirurgicale) peut réduire le risque de complications générales ainsi que la mortalité tout en préservant une bonne qualité de vie et la satisfaction du patient à domicile.

La RAAC ou Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie a ainsi et aussi pour conséquence in fine de voir raccourcir la durée du séjour après chirurgie. Si les conditions personnelles ne permettent pas une sortie rapide de l’hôpital toutes les mesures nécessaires doivent être prises bien avant la programmation de l’intervention pour trouver une solution adéquate. D’autant qu’il est maintenant admis qu’un séjour inutilement prolongé n’est pas sans risque. Les procédures de réhabilitation améliorée sont adaptées à tout type de chirurgie.

Les protocoles et récupérations précoces
Avant l'intervention
  • Une information et une éducation spécifique vous seront proposées avant une chirurgie lourde.
  • Une préparation nutritionnelle et physique, avec correction des carences physiologiques et sevrage des intoxications, pourra être nécessaire avant une chirurgie lourde.
  • Une purge intestinale n’est pas nécessaire même pour la chirurgie digestive
  • Un jeûne strict même aux liquides depuis la veille de l’intervention n’est plus nécessaire, il vous sera proposé de boire un liquide clair sucré jusqu’à deux heures avant votre arrivée (*) dans la clinique (*sauf exception, vous serez informé par l’anesthésiste)
  • La préadmission le jour de votre consultation d’anesthésie permettra d’anticiper les formalités administratives de votre séjour.
  • La prémédication anxiolytique systématique la veille ou le matin de l’intervention n’est pas nécessaire.
  • Vous pourrez vous déplacer à pied vers le bloc opératoire.
L’intervention chirurgicale et la technique anesthésique proprement dite
  • La voie d’abord la moins invasive et agressive possible (éventuellement une voie coelioscopique avec une caméra et des petites incisions) sera privilégiée.
  • L’anesthésie utilise des molécules de courte durée d’action, pour permettre une prise en charge qui réduit la durée d’hospitalisation.
  • L’anesthésie sera réalisée sur-mesure en fonction de vos besoins et des nécessités de la chirurgie.
  • La prise en charge de la douleur sera anticipée en multipliant les voies d’action pour augmenter l’efficacité et diminuer les effets secondaires.
  • En principe le chirurgien ne met pas (ou peu) de drain à la fin de l’intervention, ni de sonde (gastrique, urinaire) après l’intervention.
Après l'intervention
  • Vous serez encouragé(e) à vous lever le jour même de l’intervention si votre état le permet
  • La reprise de l’alimentation intervient dès le retour en service sans attendre la reprise des gaz
  • Dès que votre état de santé le permet et en l’absence de toute complication chirurgicale, votre sortie de la clinique sera envisagée soit dans les heures suivant l’intervention, le même jour ou les jours suivants.
Un travail d'équipe

Soigner dans les meilleures conditions et assurer un meilleur confort post opératoire sont des priorités absolues pendant tout le séjour à la clinique. Toute l’équipe (chirurgiens, anesthésistes, infirmiers, aides soignants, diététiciens, kinésithérapeutes, administratifs) est unie autour du patient pour faire réussir cette réhabilitation améliorée.


La participation du patient et son adhésion sont essentielles pour la réussite de cette prise en charge dont la finalité est l’amélioration de la qualité de soins et la réduction de « l’agression » chirurgicale. Le patient devient ainsi un acteur principal de ses soins (compréhension de la procédure des soins, boisson à prendre deux heures avant l’intervention, gestion autonome de la douleur, réalimentation et déambulation précoces, remplissage d’un carnet de bord journalier, acceptation de la sortie, etc).

Pour aller plus loin
Consultez notre FAQ
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Le service d'Anesthésie Réanimation de la clinique de l'Union reste ouvert

Afin de s'adapter à ce contexte particulier, quelques changements dans les procédures de prise en charge ont été adaptés.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins invite les internautes à faire preuve d’esprit critique sur toutes les publications en ligne. La confiance que nos concitoyens accordent aux informations émanant du corps médical doit donc être soutenue avec une attention particulière. C’est la raison pour laquelle le CNOM a demandé à tous les médecins qui publient leur propre site professionnel d’afficher les points qui suivent : 

  1. L’internaute doit pouvoir s’assurer que le site publiant des informations en santé est celui d’un médecin, s’il se présente comme tel. Le site professionnel du médecin doit faire apparaître, dans la page d’accueil, un lien avec la rubrique Annuaire du site web du CNOM et un lien vers la page dédiée sur le site public du CNOM qui affiche les publications et recommandations ordinales relatives à la déontologie médicale sur le web.
  2. Le site professionnel du médecin doit fournir des informations pratiques sur l’adresse, la spécialité, les titres reconnus, le mode d’exercice, les établissements de santé dans lesquels il intervient, les accès, la situation vis-à-vis des organismes de protection sociale.
  3. Quand des informations en santé sont publiées sur ce site, les explications doivent être de nature purement informative sur les maladies, la prévention, les traitements, les techniques pratiquées. Le médecin doit présenter de façon objective les avantages et les éventuels inconvénients des actes, prescriptions, interventions. Il doit le faire de façon simple et pédagogique, et indiquer, le cas échéant, ses sources et références. Ces informations publiques peuvent venir compléter utilement celles qui auront été préalablement données à un patient lors d’une consultation. Dans ce cas, elles ne peuvent pas avoir vocation à les remplacer. Les dates de publication et/ou de mise à jour doivent être mentionnées.
  4. Lorsque le médecin n’est pas à même d’assurer lui-même des mises à jour régulières sur son site professionnel, le CNOM recommande que les informations soient alors préférentiellement délivrées par la création de liens vers des sites d’informations du grand public qui n’ont aucun intérêt de nature marchande.
  5. Lorsque le site publie, à titre d’illustration des propos, des images ou des photographies, aucune identification des personnes ne doit être possible. Ces documents ne doivent pas avoir une présentation qui serait de nature à laisser croire que le résultat escompté sera obtenu, ce qui serait une tromperie, quel que soit le domaine médical ou chirurgical concerné.
  6. Le site ne doit pas faire de publicité, ni directe ni indirecte, pour le médecin ou pour les organismes auxquels il prêterait son concours
  7. Le site professionnel du médecin doit respecter strictement la confidentialité des données personnelles recueillies.
  8. Le médecin doit déclarer sur ce site ses liens d’intérêts avec toute firme en relation avec le domaine de la santé et du soin. Le cas échéant, il précise le financement du site et celui de sa maintenance.

Avant de vous rendre en consultation, n'oubliez pas :

  • Carte vitale
  • Ordonnance de traitement habituel
  • Moyens de paiement (CB, chèques, espèces)
  • Questionnaire d'anesthésie dûment rempli : Questionnaire à télécharger
  • Compte-rendu cardiologique
  • Facultatif : carte de groupe sanguin si vous en possédez une
  • Facultatif : résultat de votre dernière prise de sang